samedi 26 novembre 2011

La pénurie de greffons



Depuis l’an 2000, la greffe d’organes a connu d’importantes demandes en France. Ainsi le besoin en greffons ne cesse de s’élever et le niveau de l’activité ne suffit pas a couvrir cette demande, le nombre de personne prélevées a augmenté de 46 % et le nombre de greffes de 43 %.
Suite à ce problème, de nombreux patients sont décédés faute de recevoir un  greffon à temps.
L’augmentation des besoins est due à la réussite des techniques de greffe qui sont chaque jour de mieux en mieux maîtrisées avec de bons résultats. De plus en plus d'organes deviennent transplantables qui augmente ainsi les besoins de greffons. Ainsi chaque année, le nombre de personnes inscrites en liste d’attente progresse. Actuellement, l’attente des patients peut durer des mois, voire des années.

 

Le prélèvement d’organes repose principalement sur les organes de personne en état de mort encéphalique. Moins de 1 % des personnes qui meurent en hôpital sont dans cet état. Ainsi pour résoudre ce problème de pénurie l’Agence de Biomédecine encourage le prélèvement d’organes sur d’autres catégories de donneurs : les donneurs vivants et les donneurs décédés après un arrêt cardiaque. Cependant cette source d’organes permet de soigner exclusivement les reins. Le prélèvement après un arrêt cardiaque mortel nécessite un équipement coûteux et perfectionné. Ainsi ces pratiques ne permettent pas de venir à bout du problème de pénurie.
Enfin le recensement plus systématique des donneurs potentiels dans les différents services hospitaliers a permis une progression sensible des prélèvements ces dernières années. En 2010 une hausse de 53% de prélèvements a été constatée par rapport à l’an 2000.





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