jeudi 26 janvier 2012

Introduction

Bonjour, nous sommes Pierre Etienne Poudou 1S2 et Jérémie Epinoux 1ES1 du Lycée Isaac de l'Etoile à POITIERS, nous allons vous présenter notre TPE sur les greffes. Nous avons choisis ce thème car il comprend un aspect technique et un aspect humain.

Problématique : En quoi une greffe peut elle sauver des vies?

Pour répondre à cette problématique, nous travaillerons sur le principe même d'une greffe, puis nous nous intéresserons à l'aspect technique d'une greffe avec ses effets salvateurs et ses problèmes notamment éthique.

PLAN

I/ INTRODUCTION
  •   Définition d'une greffe
  •   Histoire de la greffe
  •   Quelques Chiffres...
II/ ASPECTS TECHNIQUES

A) Le déroulement d'une greffe

B)1) Les principales greffes
    a) La greffe du rein
    b) La greffe du coeur
    c) La greffe du foie
    
 2) D'autres greffes aussi salvatrices
   a) La greffe de la cornée
   b) La greffe de peau
   c) La greffe du visage

C) Les Rejets

D) La Pénurie de greffons

III/ ASPECTS HUMAINS

A) Motivations

B) Cas et Témoignages

IV/ CONCLUSION

mercredi 11 janvier 2012

Définition d'une greffe



La défintion brute d'une greffe est un transfert chez un donneur d'un organe, impliquant le rétablissement de la continuité vasculaire afférente et efférente de cet organe avec l'appareil circulatoire du receveur.Cette technique est envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement ne marche.

Cette définition se distingue de la transplantation de la greffe, qui consiste en un transfert d'une partie de tissu, d'une partie d'organe ou de cellules.

A noter : le terme de greffe n'est pas utilisé dans la transfusion sanguine.

On distingue 4 types de greffe :





  • L'autogreffe = effectuée sur le même individu.
  • L'isogreffe = effectuée sur un individu isogénique, c'est a dire un jumeau.
  • L'allogreffe = effectuée sur un individu non isogénique de la même espèce, c'est a dire tout humain possédant les caractéristiques suffisante pour permettre le transfert.
  • La xénogreffe = effectuée sur un individu d'une espèce différente comme un cheval ou un porc.


  • vendredi 30 décembre 2011

    Histoire de la greffe




    L'idée de remplacer un élément du corps défaillant par un élément sain, prélevé sur une personne ne date pas d'hier : on raconte ainsi que Saint Côme et Saint Damien au IIIème siècle ont greffés la jambe d'un Maure décédé à un homme qui venaient d'être amputé, bien sur, il s'agit d'une légende.

    Les premiers pas de la greffe ont lieu dès le XXème siècle avec les tentatives de greffes de tissus comme la peau. Vers 1905, Alexis Carrel met au point la technique de suture entre les vaisseaux sanguins. C'est ce même scientifique qui dans les années 30 posera le principe de la conservation des greffons dans le froid.

    1906 : un rein de chèvre est greffé sur une femme ayant une affection rénale.
    1933 : une greffe rénale à partir d'un rein provenant d'un individu décédé est réalisée => échec.
    1952 : un homme de 17 ans reçoit une greffe de rein provenant de sa mère.
    1954 : une greffe entre deux vrais jumeaux est réussie.
    1959 : description de la mort cérébrale, prélèvement cœur battant, don d'organe.
    1963 : greffe rénale maîtrisée, greffe hépatique, première greffe pulmonaire échouée.
    1966 : première greffe pancréatique.
    1967 : première greffe du cœur réussie.
    1968 : première greffe de poumon en Belgique.
    1970 : première greffe de cœur.
    1972 : première greffe de foie.
    1990 : première greffe de pancréas.
    2005 : première greffe du visage réalisée à partir d'un visage provenant d'une personne décédée => réussie.

    jeudi 29 décembre 2011

    Quelques chiffres




    En quelques chiffres :
    • 4 708 greffes ont été réalisées.
    • 6,4 % des greffes ont été réalisées grâce à des donneurs vivants.
    • 15 613 personnes ont eu besoin d’une greffe.
    • 1 538 personnes ont été prélevées.


    Un donneur permet de greffer 4 personnes, en moyenne.
    32 % des prélèvements possibles sont refusés. Dans près de 4 cas sur 10, c’est parce que le défunt a déclaré son opposition au don. Dans les 6 autres cas, l’opposition vient de la famille. Le manque d’informations sur la volonté du défunt est l’une des principales causes de refus de la famille.




    Remarque : Tout les chiffres donnés dans ce TPE de dons d'organes sont basés sur le territoire français car nous préférons nous baser sur les chiffres de la France qui reflètent en grande partie le pourcentage des autres pays. Nous nous excusons d'avance des chiffres qui ne peuvent dater qu'au maximum de 2010 car ceux de 2011 n'ont toujours pas été établi.

    mardi 27 décembre 2011

    PREMIERE PARTIE

    Cette première partie regroupe les différentes greffes réalisés, le déroulement de l'opération mais aussi les avancés scientifiques et les rejets, nous allons essayer d'expliquer un maximum de choses sur ces greffes.

    dimanche 25 décembre 2011

    Le Déroulement d'une Greffe

    Donner un organe est un acte bénévole, volontaire et anonyme, sauf dans le cas de transplantations intrafamiliales. Voici quelques règles concernant la réglementation des greffes:
    "Chacun à droit au respect de son corps"
    "Pour être donneur d'organe, il faut être âgé de plus de 18 ans, La carte de donneur permet une indication de consentement volontaire de la part du donneur présumé"
    "Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent être commercialisés"
    "Le donneur ne peut connaître l'identité du receveur, ni le receveur celle du donneur"
    "Le prélèvement d'organes sur une personne dont la mort a été constatée peut-être pratiqué si la personne, de son vivant, à fait connaître son accord d'un tel prélèvement à sa famille"
                                                                              Loi de bioéthique de juillet 1994, révisée en août 2004.

    Dans le cas de donneurs vivants (rein, foie, moelle osseuse) :

    1ère étape :  Analyse des motivations de dons, souvent faits avec l'appui de la famille et d'un psychologue.

    2ème étape : Si le principe du don est accepté, un laboratoire analyse l'histocompatibilité* (Groupe sanguin*, système HLA*)

    3ème étape : Un bilan médical très poussé est effectué chez le donneur (et chez le receveur).

    4ème étape : Si le bilan médical du donneur est positif à la transplantation, une date pour l'opération est fixée.

    5ème étape : Opération chirurgicale, les deux opérations sont effectuées en même temps, dans deux salles voisines, le prélèvement et la transplantation sont faits simultanément.

    6ème étape : Suivi post-opératoire pour le donneur et le receveur obligatoire et suivi psychologique conseillé.

    Dans le cas de donneurs en état de mort encéphalique :

    1ère étape : Diagnostic de la mort cérébrale du patient réalisé selon un protocole précis et sévère. Les fonctions vitales de la personne en état de mort cérébrale sont maintenus

    2ème étape :  Demande au proche s'ils acceptent le prélèvement, nous verons prochainement que le refus des proches est une des causes de la pénurie de greffons.

    3ème étape : Transmission à une banque de données centralisées des organes disponibles et de leurs caractéristiques.

    4ème étape : Une recherche de receveur(s) potentiel(s) est effectué.

    5ème étape : Contact avec l'équipe médicale qui suit les éventuels receveurs pour savoir si la transplantation est possible. La distribution d'organes se fait en général sur un principe FIFO (premier sur la liste, premier sorti) avec les exceptions d'urgence vitale et des considérations géographiques, les organes internes doivent être conservés à 4°C dans un conteiner stérilisé.
     6ème étape : Préparation du patient à la transplantation, transport de l'organe dans un conteiner stérile à 4°C, le temps de conservation dépent de l'organe.


    samedi 24 décembre 2011

    La Greffe du Rein

    Dès le début du XXème siecle, des médecins expérimentent la greffe rénale, d'abord de l'animal vers l'animal, puis de l'animal vers l'homme et ensuite de l'homme vers l'homme. Cette intervention chirurgicale consiste à prélever un rein sain sur une personne (le donneur) et le placer dans le corps d'une personne souffrant d'insuffisance rénale (le receveur). Le rein est l'organe le plus transplanté et cette greffe réussit très souvent.
    En France, les premières greffes rénales sont réalisées en 1951 à partir d’un donneur  bien particulier : une personne guillotinée juste avant le prélèvement… La survie des deux patients greffés est brève : respectivement 17 et 19 jours.
    La transplantation rénale peut être réalisée à partir d'un donneur en état de mort cérébrale ou d'un donneur vivant apparenté (père, mère,soeurs, frères). Le risque de ces interventions est faible, pour le donneur, mais non nul (risque opératoire immédiat : 0,05 % ; risque ultérieur d'accident sur le rein restant : 0,07 %).. Elle est réalisée chez les personnes en insuffisance rénale terminale, ne pouvant survivre sans des séances de dialyse*, longues et pénibles pour le malade et la famille. En France, on compte 5 000 nouveaux cas par an d'insuffisance rénale terminale.
    La durée de vie moyenne d'un greffon est de dix ans . Certaines personnes peuvent vivre avec le même greffon,15, 20 ou même 30 ans . On peut être regreffé après cette période ou lorsque la greffe échoue.
    Afin de limiter les risques de rejets, on essaie de greffer des reins les plus compatibles possibles. Le donneur doit donc être de même groupe sanguin et, si possible, identique dans le système HLA* (cas des vrais jumeaux). Les résultats de ces greffes avec donneurs vivants sont meilleurs, car l'intervention est programmée à l'avance (receveur et donneur sont opérés en même temps, par deux équipes différentes, dans deux salles d'opération voisines), il y a une meilleure compatibilité, donc moins de risque de rejet, et, surtout, le rein est de meilleure qualité car il est greffé immédiatement après le prélèvement. Mais en 2011, seulement 8 % des greffes de rein ont été réalisées en France à partir de donneurs vivants. La proportion est beaucoup plus élevée aux Etats-Unis (50 %), la Norvège (40%) et dans certains pays européens. Le rein peut être conservé pendant 48 heures, à une température de 4°C, après le prélèvement.

    La greffe rénale s'est banalisée, elle a parmi de sauver 2 889 vies en 2010 contre 2825 en 2009